Soirée moscovite pour lutter contre la leucémie

Soirée moscovite pour lutter contre la leucémie

 

La soirée caritative Le Petit Prince : voir avec le cœur organisée le 18 novembre 2009 à Moscou a permis de récolter 50 000 €. 
 
La vente de 40 couverts à 500 € a généré 20 000 € et 30 000 € proviennent de la vente aux enchères. Reversée à la Fondation Offre la Vie, l’argent servira à l’aménagement d’un laboratoire pour la recherche sur la leucémie à l’hôpital pédiatrique fédéral de Moscou. Objectif atteint pour Le Rotary Club de Moscou, qui avait pour ambition de rassembler la moitié du financement du projet. 
 
Parfum de rose pour la soirée de l’ambassadeur
80 personnes étaient réunies dans les salons de l’Ambassade de France, résidence de M. Jean de Gliniasty. Les convives ont assisté à la lecture du Petit Prince par Chulpan Khamatova (en russe : Чулпан Наильевна Хаматова) et Artur Smolyaninov. Un rôle prédestiné pour la comédienne dont le nom signifie « Etoile du matin » en langue tatare. La soirée s’est poursuivie par la vente aux enchères de lots généreusement offerts par les partenaires de La Succession Saint-Exupéry – d’Agay et du Rotary Club de Moscou. La vente a vu s’envoler l’exemplaire du Petit Prince qui accompagna Guy Laliberté à bord de la Station spatiale internationale (SSI) en septembre 2009. Le fondateur du Cirque du soleil s’était offert un séjour en orbite de 12 jours, emportant avec lui son nez rouge et le conte de Saint-Exupéry. 
 
La Fondation Offre la vie pour les enfants atteint du cancer
C’est en 2006 que la célèbre comédienne Chulpan Khamatova (Midsummer Madness en 2007, Good Bye Lénin ! en 2003 Luna Papa en 1999) et sa consœur Dina Korzun créent La Fondation. Elles veulent venir en aide aux enfants atteints du cancer en fournissant des médicaments et du matériel médical chers et difficiles à trouver en Russie. Elles sont soutenues par des mécènes des milieux économiques liés à des oligarques qui leurs assurent les fonds. Aujourd’hui, les deux comédiennes souhaitent développer le programme « Petits princes et petites princesses » pour financer les soins qui font cruellement défaut et envoyer les enfants  pour des traitements à l’étranger.