L’ouvrage de Claude Carlier, Vie et destin des pilotes de guerre, rappelle le courage, l’héroïsme et l’abnégation des pilotes de l’Armée de l’Air française face à la redoutable Luftwaffe allemande, de l’entrée en guerre, le 3 septembre 1939, à l’armistice du 25 juin 1940. Dès le début du conflit, alors que l’attentisme sévit sur terre et sur mer, elle doit assurer des missions de reconnaissance et de chasse au-dessus du territoire ennemi au cours desquelles elle prend l’ascendant sur son adversaire. Lors de l’attaque du 10 mai 1940, elle s’efforce de faire face avec des matériels de moindre qualité, mais avec détermination, dans des missions de sacrifice. Alors que s’affirme la puissance allemande au sol, l’armée de l’air française tient tête dans les airs détruisant en combat aérien plus d’appareils qu’elle n’en perd.
Co-édition Gallimard – DMPA (Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives)
L’ouvrage de Claude Carlier, Vie et destin des pilotes de guerre, rappelle le courage, l’héroïsme et l’abnégation des pilotes de l’Armée de l’Air française face à la redoutable Luftwaffe allemande, de l’entrée en guerre, le 3 septembre 1939, à l’armistice du 25 juin 1940. Dès le début du conflit, alors que l’attentisme sévit sur terre et sur mer, elle doit assurer des missions de reconnaissance et de chasse au-dessus du territoire ennemi au cours desquelles elle prend l’ascendant sur son adversaire. Lors de l’attaque du 10 mai 1940, elle s’efforce de faire face avec des matériels de moindre qualité, mais avec détermination, dans des missions de sacrifice. Alors que s’affirme la puissance allemande au sol, l’armée de l’air française tient tête dans les airs détruisant en combat aérien plus d’appareils qu’elle n’en perd.
Co-édition Gallimard – DMPA (Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives)
L’ouvrage de Claude Carlier est riche d’une iconographie inédite issue du fonds du Service Historique de la Défense. Il montre le quotidien des pilotes au sol, la mobilisation industrielle, la préparation des pilotes, ainsi que certaines pièces du dossier militaire d’Antoine de Saint-Exupéry et le Journal de marche du Groupe de Grande Reconnaissance II/33, auquel il est rattaché.
Un chapitre est consacré à Saint-Exupéry, auteur de Pilote de guerre, dont l’engagement singulier reste dans les mémoires comme un pilote emblématique et exemplaire. Cette publication est aussi l’occasion de célébrer les 70 ans de Pilote de guerre chez Gallimard en novembre 1942, interdit quelques mois plus tard par les forces d’Occupation et qui fait de cette œuvre un des premiers textes en prose de résistance.
Dès la déclaration de guerre, l’armée de l’air effectue des missions de reconnaissance et de largage de tracts sur l’Allemagne et, parallèlement, doit faire face aux avions de reconnaissance de la Luftwaffe ainsi qu’à leurs chasseurs d’escorte.
Les premiers engagements montrent les limites des appareils français. Les avions de chasse, à l’exception du Dewoitine D-520, sont surclassés par les Messerschmitt 109. Ils ont tous une vitesse inférieure, un armement plus faible et une dotation en munitions moins importante. Toutefois la supériorité allemande n’est pas flagrante, la « drôle de guerre » se termine par une légère suprématie française. L’attaque du 10 mai 1940 change la situation. Les opérations de la Luftwaffe contre la France sont massives et coordonnées avec l’armée de terre en une guerre éclair.
Alors que ses bases aériennes du Nord et du Nord-Est sont attaquées, les pilotes de l’armée de l’air doivent affronter la chasse allemande, mener des opérations de bombardement pour soutenir les unités terrestres et effectuer des missions de reconnaissances.
« Nous sommes fin mai, en pleine retraite, en plein désastre. On sacrifie les équipages comme on jetterait des verres d’eau dans un incendie de forêt. Comment pèserait-on les risques quand tout s’écroule ? En trois semaines, nous avons perdu dix-sept équipages sur vingt-trois. Nous avons fondu comme une cire. Nous savons bien que l’on ne peut faire autrement que de nous jeter dans le brasier, si même le geste est inutile. Nous sommes cinquante, pour toute la France. Sur nos épaules repose toute la stratégie de l’armée française ! »
« En somme je fais mon métier. Je n’éprouve rien d’autre que le plaisir physique d’actes nourris de sens qui se suffisent à eux-mêmes. Je n’éprouve ni le sentiment d’un grand danger (j’étais autrement inquiet en m’habillant), ni le sentiment d’un grand devoir. Le combat entre l’Occident et le nazisme devient, cette fois-ci, à l’échelle de mes actes, une action sur des manettes, des leviers et des robinets. C’est bien ainsi. »
Antoine de Saint-Exupéry, Pilote de Guerre, 1942
Chapitre 1 : La vie quotidienne dans la « Drôle de guerre »
Chapitre 2 : La mobilisation industrielle
Chapitre 3 : La préparation des avions de combat
Chapitre 4 : Avant de décoller
Chapitre 5 : En vol
Chapitre 6 : Antoine de Saint-Exupéry, un engagement singulier, par Delphine Lacroix
Claude Carlier, Vie et destin des pilotes de guerre
Co-édition Gallimard – DMPA (Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives)
145 pages – 150 illustrations originales. 35 € – ISBN 978-2-070-3527-1.
Parution : 4 novembre 2011