Le 2 octobre 2023, lors de l’ouverture du festival de lecture et salon du livre Faites Lire !, la ville du Mans a remis le nouveau prix en hommage au célèbre auteur du livre Le Petit Prince, en présence de Nicolas Delsalle, Délégué Général de la Fondation Antoine de Saint Exupéry pour la Jeunesse.
Antoine de Saint Exupéry et le Mans
En 1909, Marie de Saint-Exupéry, pour se rapprocher de sa belle-famille, s’installe au Mans au 21 rue du Clos-Margot. Elle inscrit ses deux fils, Antoine et François, au collège Notre-Dame-de-Sainte-Croix du Mans, où ils font leur scolarité de 1909 à 1915.
Cette partie d’enfance passée au Mans a marqué l’identité du jeune Antoine et a laissé des traces dans la construction de son oeuvre.
En 1949, la rue des Vignes, où est situé le collège Notre-Dame-de-Sainte-Croix, est rebaptisée rue Antoine de Saint-Exupéry.
Un Prix qui invite au voyage
Le prix Le Mans-Antoine de Saint-Exupéry récompense un roman francophone sur le thème du voyage, de l’exploration, du voyage intérieur et intiatique.
Le jury est présidé par l’écrivain Daniel Pennac et est composé de :
■ Marie-Adélaïde Dumont, librairie Doucet,
■ Anne-Sophie Thuard, librairie Thuard,
■ Olivier d’Agay, Fondation Antoine de Saint Exupéry pour la Jeunesse,
■ Baptiste Liger, journaliste Lire,
■ Frédérique Bréhaut, journaliste Le Maine Libre,
■ Bruno Corty, journaliste Le Figaro,
■ Nicolas Estienne d’Orves, en tant que personnalité extérieure liée au monde des livres.
Cette année, le lauréat est Jean-Paul Delfino pour son roman « Guyanes » aux éditions Héloïse d’Ormesson
Résumé :
Paris, 1870. Clara, gamine de quinze ans, est cueillie sur les barricades de la Commune et condamnée comme pétroleuse à huit ans de bagne. Au même moment, Mané, esclave, rentre de la guerre qui a opposé le Brésil au Paraguay. L’empereur Dom Pedro II lui a promis la liberté. Il n’a pas tenu parole. Mané s’enfuit donc vers cette terre de liberté voisine, une terre nommée Guyane. Alphonse de Saint-Cussien, rejeton d’une famille de parvenus, multiplie les frasques. Joueur invétéré, il accumule les dettes et se voit contraint de quitter la France pour échapper à ses créanciers.
Au fil de cette flamboyante saga, Jean-Paul Delfino confirme son immense talent de conteur. Son tableau sans concession de la politique coloniale française en Guyane entremêle ces trois destins, trois affluents qui n’auraient jamais dû se croiser, mais que le cours de l’Histoire a réunis en un seul fleuve, puissant et tumultueux comme le Maroni.
Jean-Paul Delfino © Philippe Matsas|Leextra|Éditions Héloïse d’Ormesson
Couverture : © Nadia Attura/Millennium Images, UK Conception graphique © amb/m87design
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Discours de Stéphane le Foll
Maire du Mans