Sur recommandation d’un ami de la famille, le général Barès, Antoine de Saint-Exupéry est engagé par la Compagnie aérienne française (C.A.F.) en 1924. La compagnie propose des baptêmes de l’air ou des tours d’une demi-heure au-dessus de Paris. Il vole peu et il est mal payé.
Libéré de son service militaire en juin 1923, il a promis à sa fiancée Louise de Vilmorin, de renoncer à une carrière d’aviateur, après son accident au Bourget. Il trouve un emploi de contrôleur de fabrication aux Tuileries de Boiron, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Ce travail de bureau ne lui convient pas et il le quitte au bout d’un an. En mars 1924, il est engagé comme représentant des camions Saurer pour la Creuse, le Cher et l’Allier.
Lorsque Louise de Vilmorin rompt leurs fiançailles, il revient à l’aviation. Le dimanche, il vole à Orly. Il envisage de partir en Chine où les autorités cherchent des instructeurs de vol. Il est recruter comme moniteur à la C.A.F. et effectue des vols d’agrément au Bourget et à Villacoublay. Il en profite pour baptiser ses amis, tel Henry de Ségogne.